Je vous le confirme, le post-partum n'est pas un retour à la normale.

C’était un séisme. Une tornade. Un tsunami. Une p**** de tempête en pleine mer.

Mais attention cette tempête n'est pas apparue à la naissance de mon premier fils. Non plutôt sur la fin de mon post-partum, c'est vers les 2 ans de mon fils que j'ai senti la tempête gronder.

Après deux ans de pause parentale (je n'étais pas en congé parentale mais au chômage suite à mon retour du Maroc (BREF!)) j'ai senti que je n'étais plus la gentille petite maman parfaite qu'on nous vend sur les réseaux sociaux. Je n'étais plus non plus la maman épanouie d'être entièrement dédiée à mon fils.

Je ne me retrouvai plus, je ne me reconnaissais plus, j'étais en colère, j'étais fatiguée, j'étais épuisée.

Le post-partum m’a d’abord brisée, j’ai cru voler en éclat, me perdre, ne plus savoir qui j’étais ni où j’allais.

Et dans les morceaux, j’ai vu une femme que je ne connaissais pas encore.

Une version plus libre. Plus sauvage. Plus consciente.

Pas plus parfaite, non, loin de là !!! La perfection n’est plus une quête chez moi. J’ai compris qu’elle n’existe pas.

Et si c’était ça, la révolution du post-partum ?

Pas un retour à soi…

Mais un nouvel ancrage. Une reconstruction choisie. Un renouvellement profond.

Ma révolution c’est de vouloir mieux faire, changer, prendre soin de moi, d’avoir envie de faire des choses pour moi, avec moi-même, de vouloir réadapter ma vie pour trouver du temps pour chaque chose : mon besoin d'être sa femme, d'être leurs mère, d'être l'infirmière, d'être maintenant votre doula, d'être l'amie, d'être toutes les facettes de moi.

Je ne vous dis pas que j'ai réussi. Je suis toujours en construction. J'ai besoin de prendre du temps, mon temps. Mais une chose est sûre, ma révolution est en marche.